IN MEMORIAM – Film hommage aux Malgré-nous – Projection & Échanges
28 mai 2022
15h00-17h00
Union Française de Montréal
Août 1942, les Alsaciens et les Mosellans sont incorporés de force dans l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale. Certains sont incorporés dans les unités de la Wehrmacht, la Kriegsmarine (marine allemande), la Waffen SS dites Unité d’élites, plusieurs se retrouvèrent principalement sur les fronts russes à combattre l’armée de Joseph Staline.
Dans la peau d’un Malgré-nous déserteur
André Balzinger, jeune incorporé alsacien, décide de déserter les fronts russes pour rejoindre la Résistance ou la France libre. Accompagné par d’autres soldats alsaciens, ils partent sur le chemin du retour, sans identité, sans patrie. Traités de lâches par les allemands et d’ennemis par les soviétiques, ces soldats sont condamnés à avancer dans l’incertitude et le doute de perdre la vie à chaque instant.
Le film sera suivi d’un échange avec le réalisateur du film, Benjamin Steinmann.
Déroulement de l’après midi :
14h00 ouverture des portes et du bar
15h00 à 17h00 projection du film suivi d’un échange avec le réalisateur
17h00 à 19h00 suite des échanges au bar lors d’un 5@7
Tarif : 10,00 $ (+frais Evenbrite)
Le billet d’entrée permet aux Alsaciens de Montréal de couvrir les frais de projection, la venue du réalisateur. Vous devenez également membre des Alsaciens de Montréal par la même occasion.
Vous pouvez également réserver une assiette de Knack, Salade de pomme de terre pour le 5@7 « Hopla Knack » qui aura lieu après la projection : https://bit.ly/3lrYjLN
Biographie du réalisateur |
Benjamin Steinmann, infographiste de métier, est aujourd’hui cadreur et réalisateur pour la boîte de productions Theim Productions sur France 3 Alsace, il vit à Hunspach, son village d’enfance. Réaliser un film à partir d’un scénario écrit quand il avait 12 ans était son rêve. Un vrai film, avec des vraies caméras et des comédiens. Passionné par les Malgré-Nous (les incorporés de force alsaciens et mosellans dans l’armée allemande) et les histoires que lui racontait sa grand-mère, Benjamin s’est engagé dans cette aventure un peu folle. « Ma grand-mère avait une manière particulière d’expliquer sa jeunesse, la vie de son village, elle parlait de son père incorporé, de la méfiance entre les familles, des partisans et des autres. C’était vraiment intéressant d’avoir son ressenti ; elle avait du mal avec ces choses-là, je voyais qu’il y avait beaucoup de douleurs, mais elle les expliquait quand même. J’ai voulu garder cette émotion dans In Memoriam. Je me suis appuyé sur les mots de ma grand-mère. »
À 29 ans, il dépense ses économies (8 000 euros) pour réaliser son film et son rêve. Benjamin Steinmann a cherché des acteurs disponibles. « En fait, j’ai booké mes copains d’enfance, ceux du mon village, tous concernés par l’incorporation de force ; je leur ai demandé de bloquer des dates, un an à l’avance, pour qu’à ce moment-là, ils ne fassent rien d’autre que mon film. » Les costumes et accessoires ont été prêtés par l’association des Reconstituteurs de Weitbruch et le musée de l’Abri de Hatten. Les scènes ont été tournées près de Wissembourg, en Forêt Noire côté allemand, au Col du Linge, haut lieu de la Première Guerre mondiale, vers Munster et à Schoenenbourg sur la Ligne Maginot.